... | ... | @@ -10,14 +10,14 @@ Selon les débats logiques, philosophiques et linguistiques rapportés par Ehrma |
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- qui réfère à une entité spécifique du discours en cours, qu'elle soit réelle (*le Président de la République*) ou imaginaire (*l’actuel Roi de France*),
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- telle que l'identification de son référent ne peut se faire par le sens seul de la description, mais nécessite des connaissances empiriques.
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Par exemple, *la baleine* serait une expression définie dans *la baleine a heurté le bateau*, mais pas dans *la baleine est un mammifère*. Une description définie *complète* évoque le référent par ses seules ressources (e.g. *Le Président de la République Française en 2005*), alors qu'une description définie *incomplète* a pour ceci besoin des éléments du contexte (e.g. *le président*).
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Par exemple, *la baleine* serait une expression définie dans *la baleine a heurté le bateau*, mais pas dans *la baleine est un mammifère*. Une **description définie complète** évoque le référent par ses seules ressources (e.g. *Le Président de la République Française en 2005*), alors qu'une **description définie incomplète** a pour ceci besoin des éléments du contexte (e.g. *le président*).
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Comme les descriptions définies, les entités nommées réfèrent à une entité spécifique. La différence tient à ce quepour comprendre et utiliser un nom propre, il faut connaı̂tre une **convention de nommage**, alors que pour interpréter une description définie, il faut surtout se baser sur "des connaissances extra-linguistiques, indiquant que tel ou tel objet ou entité possède les propriétés dénotées par le sens des composants de la description".
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Comme les descriptions définies, les entités nommées réfèrent à une entité spécifique. La différence tient à ce que pour comprendre et utiliser un nom propre, il faut connaı̂tre une **convention de nommage**, alors que pour interpréter une description définie, il faut surtout se baser sur "des connaissances extra-linguistiques, indiquant que tel ou tel objet ou entité possède les propriétés dénotées par le sens des composants de la description".
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Comme indiqué en introduction générale du guide, certaines EN sont **à base descriptive**, c'est à dire elles sont des **descriptions définies conventionnalisées**. Le défi d'identification d'une EN à base descriptive est triple:
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- Nous ne possédons pas la connaissance de toutes les conventions de nominalisation auquel peut se référer un énoncé. Par exemple l'*Association pour la protection des animaux sauvages* a pu être enregistrée sous ce nom sans que nous en ayant connaissance.
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- des EN à base descriptive peuvent être raccourcies (par exemple *la commission* ou *la Commission* pour *la commission européenne*, comment décider s'il s'agit toujours d'un nom spécifique de l'entité, ou bien si on passe à une référence le nom d'une entité spécifique peut coïncider avec le nom d'une classe (instanciable, pouvant être utilisé pour d'autres entités: ceci est particulièrement difficile à trancher en cas d'ellipse e.g. conseil départemental*, *la mairie (de Paris)*.
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- Une description définie qui coïncide avec un nom propre, peut être utilisée par un locuteur (en connaissance de cause ou pas) sans référence au processus de la conventionnalisation, e.g. *l'affaire des diamants*.
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- des EN à base descriptive peuvent être raccourcies (par exemple *la commission* ou *la Commission* pour *la commission européenne*). Le guide doit permettre de décider s'il s'agit toujours d'un nom spécifique de l'entité, ou bien si on passe à une référence à une instance de concept, sur la base du sens du concept (ici "commission").
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<!-- marie: commenté en juin 2019, car pas très éclairant - Une description définie qui coïncide avec un nom propre, peut être utilisée par un locuteur sans qu'il ait connaissance du processus de conventionnalisation, e.g. *l'affaire des diamants*. -->
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### 2. Critère de la majuscule
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Comme mentionnée plus haut, le **processus de conventionnalisation** est crucial pour identifier un nom propre, mais il est parfois difficile de le connaître et de savoir si l'auteur y fait référence. Nous allons donc nous reposer sur les indices existant dans le texte pour le comprendre, à commencer par le critère de la *majuscule*, i.e. le fait que la séquence candidates ou l'une de ces variantes dans le même texte, s'écrit avec une majuscule initiale au milieu d'une phrase.
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